À Paris, près de la place Joachim de Ballay, charge de la 22e compagnie d'intervention contre la foule au cours de laquelle de nombreux coups de matraque sont infligés à hauteur de tête sur des manifestants cherchant à fuir, selon un emploi de la force disproportionné pour la dispersion d'un attroupement.
Sur la gauche de la ligne, un policier équipé d'un bouclier léger porte plusieurs coups de genou, de poing et de bouclier sur des manifestantes bloquées par la foule, selon un emploi de la force manifestement disproportionné et inadapté pouvant constituer des violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique.
Par ailleurs, plusieurs policiers de la compagnie — dont les auteurs des coups — dissimulent également leur visage au moyen d'une cagoule anti-feu, une pratique formellement interdite en situation de maintien de l'ordre. Deux notes de 2017 émisent par la DOPC ainsi que le directeur central des CRS rappellent que « le principe général de l'accomplissement des missions de police demeure le travail à visage découvert » et que le les cagoules anti-feu ne peuvent être utilisée qu'en mode « cache-cou ».
Des deux policiers dont la face avant du gilet devient intégralement visible à la caméra lorsqu'ils se retournent, aucun ne semble porteur de son RIO, d'après les images.


























