Les faits remontent à 2016-2017. Une gendarme adjointe volontaire de 21 ans décide de porter plainte auprès du procureur de la République. Elle reproche à l’un de ses collègues, d’un grade plus élevé, d’avoir eu un comportement oppressant : compliments insistants, commentaires sur ses postures, recherche de contact physique. Ouest France évoque aussi des mains sur la cuisse dans la voiture de service ou des tapes sur les fesses avec des feuilles de papier.
Pour ces faits, le sous-officier est reconnu coupable de harcèlement sexuel « par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction ». Le 13 juin 2024, le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc le condamne à un an de prison avec sursis probatoire de deux ans. Le militaire fait appel.
Le 16 octobre 2024, le militaire demande l’annulation de la sanction de 30 jours d’arrêts avec sursis prononcée par l'administration.