Samedi 5 octobre, 64 militants venus protester contre une séance de dédicaces organisée par Magnus – l’éditeur des influenceurs d’extrême droite Papacito, Stern et Moutot – ont été arrétées par la BRAV-M et placées en garde à vue.
Plusieurs femmes dénoncent y des insultes transphobes de la part des policiers. Hanna Rajbenbach, avocate de la Coordination contre la répression et les violences policières, rapporte des dizaine de comportements discriminatoires. Entre mégenrage, blagues humiliantes, refus d’accès aux traitements et palpations appuyées, « les policiers s’en sont donné à cœur joie » dénonce-t-elle auprès de StreetPress.
Des 64 personnes placées en garde-à-vue, seule 2 ont été déférées pour «participation sans arme à un attroupement», confirmant le soupçon d'arrestations abusives dites « préventives ».