Après une action contre l'assemblée générale TotalEnergies devant le siège de son investisseur principal Amundi, les militants écologiques sont nassés pendant 8 heures. Des femmes interdites par les policiers de rejoindre des toilettes publiques se cachent derrière une bâche.
Un dispositif contraire aux exigences du Conseil d'État. La nasse étant une mesure de "restriction de liberté" mais pas de "privation de liberté", celui-ci exige une durée « nécessaire et proportionnée » et l'existence d'une voie de sortie.
Dans le même temps, des manifestants interpellés sont détenus pendant 7 heures dans un bus dans des conditions dénoncées comme "mauvais traitements", avant leur répartition dans plusieurs commissariats.
Parmi les 201 militants pour le climat interpellés, un seul fera l’objet d’une enquête a indiqué le parquet de Paris. La journaliste Claire Nouvian, fondatrice de Bloom, annonce saisir la Défenseur des Droits et le rapporteur ONU des défenseurs de l'environnement.