Fin 2022 au Centre de rétention administrative de Toulouse, un policier frappe Samir* et lui enfonce les pouces dans les yeux. Immédiatement accusé de rébellion et menace, Samir est innocenté par les images. Un an plus tard, l'agent autour des coups est condamné a 4 mois de prison avec sursis pour violences volontaires par dépositaire de l'autorité publique.
Le second policier, que la vidéo montre pousser Samir et diriger ses poings fermés vers son thorax, a été relaxé. « La continuité du mouvement n’est pas établie » d'après l'officier chargé de l'enquête. Samir conteste et assure avoir été frappé « comme un sac de boxe ».
Questionnés par StreetPress sur une éventuelle sanction administrative ou suspension, ni la commandante du CRA, ni le service communication de la police de Haute-Garonne n’ont souhaité répondre.