Le 3 juin 2020 vers 18h à Saint-Michel-sur-Orge, les policiers lancent du gaz lacrymogène et des grenades de désencerclement sur rassemblement pour le tournage d'un clip. Djeyson, 10 ans, a la jambe percée par un éclat de grenade. « Tout à coup, il y a eu des explosions, des grenades lancées. Il y en a eu une qui est tombée à côté de nous. Je me suis mis à courir. Sur le coup, je n’ai rien senti. Après, j’ai vu qu’il y avait un trou dans mon pantalon et du sang. Des amis ont appelé ma mère et les secours ».
L'affaire a été classée sans suites par le parquet d’Évry-Courcouronnes. Selon les policiers, les individus se sont montrés agressifs et menaçants. Une version contestée par le Défenseur des droits, qui indique sur la base d'enregistrements vidéos que « les personnes rassemblées n’ont commis aucune violence physique sur les forces de l’ordre, qu’il n’y a eu aucun jet de projectiles ».
Il estime également que l’emploi de la grenade de désencerclement ne s’est pas fait dans les règles. D’une part à cause de la proximité de passants, et d’autre part parce que, lorsque le brigadier envoie la grenade « sa visibilité au moment du lancer n’était pas optimale puisqu’il était dans un nuage de gaz lacrymogène », et qu’il l’a lancée « au-dessus d’une barrière » alors qu’il aurait dû la jeter au ras du sol, et recommande l’engagement d’une procédure disciplinaire à l’encontre de trois d’entre eux, et d’indemniser la victime pour les préjudices subis.
— Extraits du Parisien