Faits rapportés auprès du CAD :
Coup et intimidations lors d'une mobilisation
À 19h30, les hommes du campement manifestent sur la route avec des pancartes. La police (CRS et police du 10è) est rapidement sur place, ils chargent et dégagent la rue. Beaucoup de CRS devant le campement. Le commandant parle aux soutiens et aux hommes du campement. Un des hommes qui interprète depuis l’anglais traduit que la police a annoncé qu’il y aurait une mise à l’abri demain. Des soutiens contredisent cette version en disent qu’il a dit que « la PRIF cherchait des places mais que c’était compliqué ». Tous les hommes sont rentrés sur le campement en croyant l’information. La police part vers 21 heures, l’agent en charge aurait annoncé que les feux étaient désormais autorisés à condition qu’ils soient petits (ce qui s’avère faux dès le lendemain). À 1h30, un Afghan a fait un malaise, a priori une crise d’asthme, les pompiers ont été appelé mais n’arrivent pas. Finalement un soutien appelle les pompiers qui arrivent à 2h30 et l’emmènent à l'hôpital. À 3h20, autre intervention des pompiers : un autre homme fait une crise. Ils le prennent en charge après 25 minutes de débat. Le pompier disant que si il tousse c'est à cause de la fumée des feux. La version est contredite par une soutien qui a les preuves de son traitement lourd pour l’asthme. 2 départs aux urgences en 30 min d’intervalle. Le pompier aurait dit que « si on écoutait tous les gars, ils étaient tous malade et donc faudrait tous les embarquer ».