« Bloquons tout » : un cycliste interpellé, les témoins gazés à Paris
Le 18 septembre au niveau du métro Jaurès, à Paris, un cycliste est interpellé et menotté par les policiers.
Au cours du menottage, un premier policier dégage le vélib de l'interpellé de la voie publique en le tirant brutalement sur vers trottoir, faisant rebondir celui-ci à quelques centimètres de la tête de l'interpellé.
Au moment de le faire rentrer dans la voiture, un second policier attrape l'interpellé par la nuque et le pousse fortement vers l'habitacle puis lui met un coup de genou, selon un emploi de la force apparaissant comme disproportionné au regard du comportement coopératif de ce dernier. Sur les images, le policier n'est pas porteur de son RIO.
Au départ de la voiture de police, le même fonctionnaire asperge de gaz lacrymogène plusieurs cyclistes positionné devant ou à proximité immédiate du véhicule, puis fait à nouveau usage de la bombe lacrymogène sur les cyclistes positionnés au feu rouge. Si le premier emploi du gaz lacrymogène pourrait être justifié par l'état de nécessité pour l'exécution de l'arrestation, le second, sur des personnes positionnées à plusieurs mètres du véhicule de police, n'apparaît pas nécessaire.
Violence #9238 du 18 septembre 2025
Prise par la nuque et coup de genou selon un emploi de la force disproportionné pour le placement dans le véhicule d'une personne interpellée menottée et coopérante Violence disproportionnée
Usage du gaz lacrymogène selon un emploi de la force sans nécessité
Prise par la nuque et coup de genou selon un emploi de la force disproportionné pour le placement dans le véhicule d'une personne interpellée menottée et coopérante