De nombreux coups de matraque accompagne la charge des forces de l'ordre pour débloquer le dépôt de bus de la RATP à Paris. Un des manifestants, qui se retrouve derrière la ligne de police, est violemment jeté au sol sans nécessité.
Alors que le manifestant reste au sol et se plaint d'avoir reçu « un coup à la tête », un des policiers le tire et lui intime de « dégager de là », sans s'assurer de son état. Le Code de déontologie de la police et de la gendarmerie nationale impose aux fonctionnaires de « préserver la dignité des personnes et s’interdit tout traitement cruel, inhumain ou dégradant. ». Il précise également que « dans toutes circonstances, le policier ou le gendarme intervient avec discernement et avec humanité. (…) Lorsque les circonstances l’exigent, ils portent assistance aux personnes en danger. ».
Sur les images où l'ensemble de son gilet est visibles, aucun grade ni RIO n'est discernable. Par ailleurs, plusieurs policiers ont le visage intégralement dissimulés au moyen de cagoule anti-feu. La dissimulation complète du visage est une pratique formellement proscrite en situation de maintien de l'ordre et hors unités spécialement habilitées. Une note de la DOPC de 2017 rappelle que « le principe général de l'accomplissement des missions de police demeure le travail à visage découvert » et que le les cagoules anti-feu ne peuvent être utilisée qu'en mode « cache-cou ».