Le 12 février 2022, à l'occasion de la manifestation du Convoi de la Liberté sur les Champs Élysées, un major de police frappe Étienne, photographe amateur, d'un coup de matraque à l'arrière du crâne tandis que ce dernier, dos à lui, avait les mains en l'air. Mais cette fois, le manifestant parvient à retrouver le policier et à lui demander la raison de son geste.
Trois ans plus tard, devant le tribunal de Paris, le haut gradé — désormais à la retraite — donne les mêmes explications : « un geste réflexe ». Devant le tribunal incrédule, l'homme, qui exprime « toute [sa] tristesse sur les blessures » du photographe, répète avoir eu peur de ses mains s'élevant en l'air.
Ce jeudi 20 février 2025, il est condamné à 4 mois de prison avec sursis et 5 ans d'interdiction de porter une arme. L'avocate de la victime, Louise Kontogiannis, a annoncé faire appel sur les intérêts civils, que le tribunal renvoie au Tribunal administratif, estimant les faits relevants de la faute de service.