Le 3 avril 2024, des gendarmes interviennent à Chartres-de-Bretagne après l’agression d’une commerçante. Un gendarme de 33 ans interpelle une femme qu’il pense correspondre au signalement, mais qui n’a en réalité aucun lien avec l’affaire. Lors du contrôle d’identité, la situation dégénère : le gendarme s’énerve après que la femme a pris une photo de lui, frappe son téléphone, la tire violemment en arrière et la plaque au sol, malgré ses protestations. La victime passe 24 heures en garde à vue, mais les images de la caméra piétonne confirment les violences. Jugé le 7 mars 2025, le gendarme reconnaît avoir « surréagi » et présente ses excuses. Il est condamné à dix mois de prison avec sursis, mais peut continuer à exercer, sa condamnation n’étant pas inscrite sur son casier judiciaire.