Après le tournage d’une interview au sujet du Rhône près de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), deux correspondants de la Radio-Télévision suisse (RTS) en France ont été contraints par des gendarmes d’effacer leurs images. Reporters sans frontières (RSF) a porté plainte, aux côtés d’Adeline Percept et de Thomas Chantepie, pour entrave à la liberté d’expression et violences volontaires. (Communiqué de RSF Suisse)
S'il est effectivement interdit de photographier une centrale nucléaire en Suisse, une telle interdiction n'existe pas en France. La gendarmerie contactée par RSF nie avoir contraint les journalistes à supprimer leurs images et parlent d'un simple « contrôle d’identité, justifié par le stationnement de leur véhicule dans une zone interdite par arrêté », affirmant également que « si des clichés ont été supprimés au cours de cette intervention, cela ne résulte pas d’une action directe des gendarmes, mais des suites d’un échange entre le photographe et les militaires sur la sécurité du site »