Une vingtaine de policiers municipaux Saint-Laurent-du-Var partageaient et archivaient sur leurs groupes WhatsApp des centaines de documents sensibles : images extraites de la vidéosurveillance, prises en photo des personnes contrôlées, plaques d’immatriculation, pièces d’identité, titres de séjour, permis de conduire...
Ce "fichage sauvage" peut constituer une collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux (article 226-18 CP) ainsi qu'un détournement de finalité de données à caractère personnel (article 226-21 CP), passibles de 5 ans d’emprisonnement et 300.000 euros d’amende.