Un policier relève une personne interpellée et, alors menottée, lui cogne fortement la tête contre le mur. Il lui inflige infliger plusieurs "croche-pattes", avant qu'on puisse entendre l'injonction de s'asseoir. Parmi les six policiers municipaux autour, en brigade VTT, aucun ne réagit.
L'emploi de la force n'apparaît ici ni nécessaire ni proportionnée et peut constituer des violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique. Ces violences sont d'autant plus graves qu'elles sont exercées sur une personne menottée ne disposant d'aucun moyen de se protéger.
Placé sous contrôle judiciaire après sa garde à vue en Décembre, il a été suspendu de ses fonctions. Jugé pour ces faits le 6 mai 2024, mais aussi pour avoir « balayé » un jeune homme d’origine algérienne, le parquet a requis six mois de prison avec sursis. La juge critique un rapport d’intervention « effarant » tant « il ne correspond pas à la réalité ».
Le 8 juillet 2024, le policier municipal est condamné à 6 mois de prison avec sursis et deux ans d'interdiction professionnelle pour ces deux faits de violences par personne dépositaire de l'autorité publique.