Faits rapportés auprès du CAD :
À 19h, les hommes sont virés. 10 min plus tard, il n’y a plus personne. À 19h30, la police « occupe le terrain » et aurait dit que « la voirie va débarquer pour jeter toutes les affaires et les hommes n’ont pas le droit de les récupérer car ils n’ont aucune preuve que c’est les leurs ». À 20h50, une soutien dit que les hommes sont sur le trottoir sans accès à leurs effets personnels, la police leur demande de rester sur le trottoir et de rester calmes. La distribution d’une association doit se faire sur le trottoir. À 21h10, les deux seuls CRS qui restent hors du camion ne sont au courant de rien et ne savent pas si les services de la voirie vont passer ni qui les a mandaté. L’équipe présente part à minuit et ils ne savent pas si une équipe prendra la relève. Juste après, des CRS gazent les affaires et ils filment la soutien qui les filme, avec leur portable personnel. À 21h35, les hommes peuvent récupérer un par un leurs affaires. Ce sont les affaires non-gazées, ils n’ont gazé qu’un côté du terrain de basket. À 21h50, les CRS surveillent toujours. À 22h15, l’équipe de CRS nie tout en bloc, la conversation a été enregistrée. L’agent qui a gazé ne portait pas de RIO. À 1h30, les gendarmes semblent avoir abandonné leur objectif de détruire le campement et des personnes dorment sur place à nouveau. (Témoin)