Faits rapportés auprès du CAD :
Dispersion et confiscation des effets personnels
On dort sous le pont là. On est environ 80 à 100 personnes qui dorment là. On a plus de tentes parce que la police a tout pris hier. Elle vient vers 6 heures du matin et nous réveille en donnant des coups de pieds. Il y a deux jours ils ont pris 10 personnes avec eux et leur ont donné une feuille leur disant qu’ils devaient quitter la France.
Mais il y aussi des policiers qui restent là toute la journée et qui tournent avec d’autres. Le soir ils nous empêchent de nous coucher là, alors on cherche des abris cachés dans les rues à côté. C’est très compliqué, on est sans logement, on ne sait même pas où trouver de la nourriture et la police ne nous laisse jamais tranquille (Victime)