Faits rapportés auprès du CAD :
Expulsion illégale d'un squat : entrée par effraction, arme au poings à la main, insultes
Expulsion illégale d'un squat : entrée par effraction, arme au poings à la main, insultes racistes : « Ils ont cassé le cadenas regardez ! Ils ont cassé une fenêtre et sont entrés par là et ont même fait sortir les gens par la fenêtre. Ils n’avaient aucune autorisation. C’est la police nationale et le propriétaire qui sont venus comme ça. Dedans on a des effets personnels ; les papiers administratifs, tout. Ils ne veulent pas nous laisser rentrer pour les récupérer. Il y en a qui travaillent, ils ne savent même pas ce que se passe. Il y en a 1 il est parti acheter du pain, quand il est revenu c’était fermé.
Ils n’ont même pas vérifié nos noms. On leur dit qu’on a le statut de réfugié car certains disaient « rentrez chez vous », « rentrez dans votre pays » mais aujourd’hui chez nous chez la France. Où on va aller maintenant ? C’est pas normal de nous dire ça » « vers 10h30 le matin, environ 50 policiers sont arrivés. Ils ont demandé à Ousmane de leur ouvrir la porte. Il a refusé et a demandé des papiers ou justificatifs pour rentrer. Une dame en civile à demander à casser le cadenas, ils ont aussi casser la fenêtre. Ils ont dégainé leurs armes pour nous intimider alors qu'on était sans défense. Quand ils sont sortis ils nous ont dit « c'est pas illégal vous êtes sortis de vous-même »" (Victime)