Faits rapportés auprès du CAD :
COnfication des effets personnels et violences (dispersion, gazage, coups)
« Il a eu un téléphone quand il est arrivé ici mais c'était un autre téléphone… que la police a pris. Je pense que c'est un téléphone portable de quelqu'un ici [son nouveau téléphone]. C'est souvent comme ça. » « La police était déjà venue [leur demander de partir] pendant plusieurs jours. […] Il pense que c'était la mairie avec la police. Ils venaient tous les jours pour vérifier s'il y avait des gens qui restaient ici ou pas. S'il y avait des gens qui restaient ici, ils leur demandaient de quitter. Sinon, ils prenaient tout [les tentes et affaires]. […] À cause de ça il habite là [sous le pont]. Avec les nouvelles tentes, c'est le risque que la police arrive et prenne toutes les choses à nouveau, avec la mairie. Je pense la mairie c'est pour nettoyer après. » « Alors, il était à côté de l'Eiffel Tour en train de boire de l'alcool, et après la police est arrivée, et elle a demandé de donner tous les documents et il n'a eu pas les documents. C'est pour ça que la police a pris son téléphone… et après la police a cassé son « harm » [bras], c'est cassé maintenant. Après, quand la police a cassé son bras, il a dit des trucs à la police, et la police a … comment dire, chargé lui pendant 24h… […] c'est arrestation. C'était ça, le cas avec lui. Et après la police a refusé de retourner son téléphone portable et la police a dit pendant un mois « je donne pas le téléphone portable ». […] Alors, quand la police a demandé de fournir tous les documents, il n'a eu pas les documents avec lui. Après ça, comment dire, il a dit les mots « pas bien » à la police en Dari, et en Anglais. C'est pour ça il a compris un mot parce que c'était en Anglais [rires] et après c'est comme ça je pense que la police a cassé son bras. » « C'était pas un chapa, pas un bus, parce qu'ils ont fait la manifestation contre… 29 mai, premier jour/1er juin… c'était un dimanche je crois. Attends en fait il y a eu deux manifestations avec d'autres associations, le 30 mai non. Il n'y a pas eu de place pour tout le monde. Ils ont demandé pour ça [hébergement]. […] Place de la République, la police a gazé, il parle de gaz aussi. »