Faits rapportés auprès du CAD :
Intimidation et destrution d'effets personnels
« La police est venue ce matin mais pour l'instant nous on peut encore rester ici. Ils ont commencé par déchirer les tentes des africains qui sont devant notre pont et ont approché ici. Moi j'étais là, alors quand ils sont venus vers moi, je leur ai dit d'arrêter car on n’avait rien fait. Le policier a demandé si des afghans et des africains dormaient ici, j'ai dit que sous le pont on était là depuis des années, qu'on était organisé et qu'on était très calmes, très propres, qu'on n'avait jamais causé de problème. Il a dit « Les blancs pour l'instant vous pouvez restez ici. Mais les africains et les afghans c'est interdit ici. Si ils viennent s'installer avec vous on dégagera tout le monde. ». Nous on ne veut pas de problème, on veut rester ici, alors il faut que les autres partent et nous laissent tranquilles. (Témoin)