Faits rapportés auprès du CAD :
Violences verbales et intimidations
Nous voyons des policiers municipaux arriver sur le camp, sortir de la voiture puis se diriger vers un feu allumé par 4-5 personnes pour faire la cuisine. Nous nous positionnons sur l’intervention de la police avec Hamza en renfort pour essayer d’encadrer et de traduire afin qu’il n’y aitn aucune escalade de violence due à l’incompréhension. Je note, en repensant aux soirs précédents, à ce moment-là que quelque chose est très présent lors de passages de la police sur le camp: le fait que les policiers ne parlent que français est un facteur de dégradation de la moindre communication entre exilés et policiers qui mène souvent à un énervement extrêmement autoritaire et viriliste des policiers qui passent du vouvoiement au tutoiement puis haussent le ton voir dégainent leurs gazeuses.