Faits rapportés auprès du CAD :
Des grenades lacrymogènes lancées directement sur des tentes.
Selon le compte rendu de plusieurs associations, les pressions policières ont atteint leur paroxysme au matin du 16 août 2020 dernier, quand des grenades lacrymogènes auraient été lancées directement sur des tentes. Les témoignages nous indiquent que vers 6 h du matin, 4 voitures de police se sont garées autour du campement. Il y avait entre 10 et 15 policiers présents. Ils ont rapidement lancé des grenades lacrymogènes, dont certaines ont fait des dégâts en explosant. Certaines grenades sont tombées directement sur des tentes où des exilés dormaient. Un exilé nous explique que la planche de bois sur laquelle reposait sa tente s’est brisée et que sa tente a été endommagée. Trois exilés se plaignent de difficultés respiratoires, une personne se plaint de brûlures sur le corps et de démangeaisons suite au gaz. Une personne nous explique qu’elle souffre de fièvre depuis cet épisode. Certains exilés nous indiquent qu’ils dormaient en hauteur près de l’endroit où se sont garés les policiers. En arrivant, ceux-ci leur ont donné des coups de pieds en disant « dégage, connard », « retourne à porte de la villette »