Faits rapportés auprès du CAD :
La police gaze les effets personnels des exilés
Depuis deux semaines je dormais au bord du canal Saint-Denis, sous les ponts. On était 7 en tout, deux guinéens et 5 soudanais. On avait des couvertures et quelques tentes. Mais hier à 22h la police nationale est venue. Ils ont pris les tentes et on tout mit dans un petit camion vert. Ils ont aussi sortis leur gaz et en on mit sur nos couvertures pour qu’on ne puisse plus les utiliser. C’était un camion de 6 policiers. « Levez-vous, levez-vous » et ils nous jetaient du gaz pour qu’on parte. Du coup on a marché jusque porte de la chapelle et là-bas la police nous a aussi dit de partir et a chassé tout le monde. Alors on a marché encore plus loin jusque La chapelle, là-bas on a trouvé des cartons devant une boutique et on a dormi là en pleine rue sur un trottoir. Ca faisait 2 semaines qu’on dormait au pont sans poser de problème. C’est pas normal d’être traité comme ça (Victime)