Faits rapportés auprès du CAD :
Dispersion violente des exilés en pleine nuit
Des fois on nous distribue des couvertures, mais quelques jours après la police vient nous les prendre. Ils viennent nous réveiller la nuit et nous demandent de partir. Mais partir pour aller où? Même à Jaurès, là où l’on doit aller pour commencer notre demande d’asile on se fait chasser. L’autre soir on s’était réfugié plus loin pour s’abriter de la pluie et un type de la sécurité est venu pour nous faire partir en nous arrosant avec des bouteilles d’eau, par le froid qui fait, l’eau est pire que le gaz au poivre (Victime)