Durant une manifestation contre le pass vaccinal, les forces de l'ordre tirent une salve de cinq grenades lacrymogènes au lanceur vers les manifestants qui se dispersent dans les rues avoisinant la place des Terreaux. Plusieurs CRS courent vers l'autre côté de la place, tirent une sixième grenade au lanceur, puis un des CRS tire la septième grenade au lanceur depuis l'entrée de la rue Romarin vers le fond. La grenade traverse la vitre d'un appartement situé au troisième étage du n°16 pour finir sa course dans une chambre d'enfant. La grenade explose dans la chambre, avec un dégagement de gaz très important. La famille vivant dans cet appartement, une femme et ses quatre enfants, était dans la pièce voisine au moment du tir. Des CRS sont montés dans l'appartement, et ont jeté les palets dans la rue. Les habitants de l'appartement ont été incommodés par les gaz (la maman est allée aux urgences dans la soirée pour une gêne respiratoire), mais ils sont surtout très choqués. Plainte déposée, enquête de l'IPGN. Un an plus tard, plainte classée sans suite, enquête de l'IPGN non aboutie, la femme indique qu'elle est traumatisée par cet évènement. Elle éprouve de l'anxiété à chaque manifestation se tenant sur la place des Terreaux voisine.
Les FDO ont indiqué que la grenade a rebondi involontairement sur la façade, d'après plusieurs articles de journaux. Il apparaît pourtant une "ligne droite parfaitement dégagée" entre le point de tir et la fenêtre de l'appartement dont la vitre n'a pas été pulvérisée mais présente un trou net (schéma de Rebellyon Info).